Les opéras qui vous traumatisent...

Perso, en plus de Bolena, précité... il y a (bizarrement (?)compte tenu du fait que je n'ai pas de véritables convictions religieuses ) Dialogues des Carmélites et La juive...
Ah chaque fois je me retrouve presque en position foetale, à pleurer toutes les larmes de mon corps et/ou avec une réaction physique de douleur. Il me faut en plus un sacré moment pour m'en remettre. rien que d'y penser...
A tel point que j'en arrive à avoir peur d'écouter ces opéras.

Suis-je complètement et définitivement dingue ou connaissez-vous la même chose ?

Je vécu des choses comme ça très intensément, maintenant j'ai un peu l'impression que cela s'émousse. Je ne sais pas si cela provient de l'habitude d'être confronté à ce répertoire.

Giustociel a écrit:Je vécu des choses comme ça très intensément, maintenant j'ai un peu l'impression que cela s'émousse. Je ne sais pas si cela provient de l'habitude d'être confronté à ce répertoire.

Rigolo, moi c'est le contraire, plus ça va plus je pleure, c'est sans doute aussi parce qu'avant je n'osais pas...je pleure avec la musique, indépendamment de toute histoire ! Je n'écoute plus rien sans mon paquet de mouchoirs en papier à côté de moi...

Perso, je dirais Lady MacBeth de Mtzensk, qui me laisse comme glacé d'effroi. Le genre a rester cloué dans mon fauteuil sans pouvoir dire un mot pendant quelques minutes...

Et si on parle de traumatisme lacrymal, alors Traviata (Amami Alfredo et hop-là ça coule tout seul) ou la fin de Bohème et Butterfly qui me font inonder mon appart'!

Pareil, le final de Bohème je me fais avoir à chaque fois. Celui de Roméo et Juliette aussi !
Je le sais pourtant, je me prépare mais ça m'arrache toujours !

Amami Alfredo, j'avoue que c'est bien trash aussi ! Salaud de Verdi !
En même temps Mademoiselle Poplavskaya nous a démontré récemment que l'on pouvait tout à fait retirer toute force émotionnelle à cette page !

Gaston a écrit:Perso, je dirais Lady MacBeth de Mtzensk, qui me laisse comme glacé d'effroi. Le genre a rester cloué dans mon fauteuil sans pouvoir dire un mot pendant quelques minutes...Et si on parle de traumatisme lacrymal, alors Traviata (Amami Alfredo et hop-là ça coule tout seul) ou la fin de Bohème et Butterfly qui me font inonder mon appart'!

Oui....idem....

Pareil pour certains morceaux orchestraux, où l'on a envie de voir se prolonger le silence quand le chef pose sa baguette mais où il y a toujours un abruti qui crie "bravo" dans le 1/100ème de seconde, genre "je veux être le premier à me faire entendre, je suis celui de l'assistance qui apprécie le plus, tous les autres sont en retard..."

La follissima a écrit:En même temps Mademoiselle Poplavskaya nous a démontré récemment que l'on pouvait tout à fait retirer toute force émotionnelle à cette page !

Oui... Ca, ça me fait pleurer, mais pas pour les bonnes raisons!