Insupportables cui-cui

Bon, j'imagine que la bande son passe trop vite et que cela n'arrange rien, mais quelle horreur ! A côté, Dessay est un modèle de couleurs. Et la note tenue 3 plombes à la fin !
Quand on pense que c'est ça qui était adulé il y a 70 ans !

Si une soprano faisait le cri du macaque comme cela à 1'20 aujourd'hui, qu'est-ce qu'elle prendrait dans la figure !

Notez comme du coup j'ai pu subtilement utiliser ce smiley que l'on a jamais l'occasion de prendre !

De quoi décourager les plus sensibles !

La follissima a écrit:Notez comme du coup j'ai pu subtilement utiliser ce smiley que l'on a jamais l'occasion de prendre !

il est très bien ce smiley

Pas tout à fait d'accord !

Je n'ai pas le temps maintenant mais je développerai plus tard...

Giustociel a écrit:Pas tout à fait d'accord !

Je n'ai pas le temps maintenant mais je développerai plus tard...

tu n'es pas d'accord que c'est un beau smiley

Giustociel a écrit:Pas tout à fait d'accord !

Je n'ai pas le temps maintenant mais je développerai plus tard...

Oui, ça m'intéresse honnêtement.
Parce que si je trouve ça "intéressant" à connaître pour plein de raisons différentes et si je peux comprendre que le son soit altéré par l'enregistrement de l'époque avec toutes les conséquences que cela peut avoir, au global, je trouve ça difficile pour mes oreilles là encore "pour plein de raisons différentes".
Je ne parle même pas de caractérisation du personnage... là c'est une autre dimension.

D'abord, je considère Lily Pons bien meilleure artiste que Dessay. Ce sont les mêmes voix à la base, mais Pons n'était pas cuite à 40 ans sur sa tierce aiguë. Elle adorait son répertoire et y avait par rapport à Dessay une facilité déconcertante. In casu, la prise de son de l'époque altère complètement les harmoniques et rend un son plat. Dans les enregistrements plus tardifs, on se rend bien mieux compte de l'épaisseur du son de Pons. Effectivement la vitesse de reproduction du son est trop rapide, de sorte que ça accentue le côté cui-cui. Ce que je connais de Lily Pons (qui n'est pas du tout ma tasse de thé, je précise) me para'it en général parfaitement comparable aux rossignols de toutes les époques. Ce sont des voix époustouflantes quant à la facilité de l'aigu mais complètement rébarbative pour le reste. La palette de couleurs est tellement limitée que la caractérisation est presque impossible. Et ça force le genre cruche des personnages, en plus...

Ne jetons pas la pierre à Pons...

Giustociel a écrit:D'abord, je considère Lily Pons bien meilleure artiste que Dessay. Ce sont les mêmes voix à la base, mais Pons n'était pas cuite à 40 ans sur sa tierce aiguë. Elle adorait son répertoire et y avait par rapport à Dessay une facilité déconcertante. In casu, la prise de son de l'époque altère complètement les harmoniques et rend un son plat. Dans les enregistrements plus tardifs, on se rend bien mieux compte de l'épaisseur du son de Pons. Effectivement la vitesse de reproduction du son est trop rapide, de sorte que ça accentue le côté cui-cui. Ce que je connais de Lily Pons (qui n'est pas du tout ma tasse de thé, je précise) me para'it en général parfaitement comparable aux rossignols de toutes les époques. Ce sont des voix époustouflantes quant à la facilité de l'aigu mais complètement rébarbative pour le reste. La palette de couleurs est tellement limitée que la caractérisation est presque impossible. Et ça force le genre cruche des personnages, en plus...

Ne jetons pas la pierre à Pons...

Oui, je vois ce que tu veux dire. Merci pour ces explications que je pressentais.
Je suis d'autant plus ravie par le final, dont il aurait été dommage de se priver !

Giustociel a écrit:
Ne jetons pas la pierre à Pons...

Prosiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !